La caméra thermique est utilisée dans plusieurs domaines (médecine, secourisme, surveillance, etc.), en raison de ses caractéristiques intrinsèques. En effet, grâce à son capteur thermique, il est possible de détecter les déperditions de chaleur, ainsi que certaines pannes ou irrégularités.
Cependant, pour une utilisation optimale de l’appareil, il est indispensable de connaitre son mode de fonctionnement.
Principe de fonctionnement
Le fonctionnement d’une caméra thermique est facile à intégrer. Pour en comprendre le principe, il faut savoir que dans le domaine de l’infrarouge, tout objet chaud émet des radiations, qui peuvent être perceptibles par un capteur dédié.
Par conséquent, l’utilisation d’une caméra thermique ne consiste pas à voir derrière un obstacle ou même une paroi comme on le pense souvent, mais plus précisément à identifier, à l’aide d’un capteur, les rayonnements d’un objet ou d’un corps invisible à l’œil nu et à les transformer en température.
En réalité, il s’agit d’une échelle de couleur oscillant entre température froide et température chaude. Ainsi, pour mieux distinguer les zones de chaleur, l’écran de la caméra thermique affiche une coloration bleue (température froide) ou rouge (température chaude).
Cependant, il existe deux types de caméras thermiques : caméra thermique avec capteur refroidi et caméra thermique avec capteur non refroidi. Le premier possède une température très basse lui permettant d’être sensible aux petites différences de température entre les objets, tandis que l’autre, moins performante, comporte une résistante (microbolomètre) qui rend l’image moins nette.
Résolution : ce qu’il faut retenir
La caractéristique principale d’une caméra thermique est la courbe MRTD (Minimum Resolvable Temperature Difference) correspondant non seulement à la résolution spatiale (plus petit objet visible), mais également à la résolution thermique (plus petite nuance de température perceptible).
En règle générale, ces deux éléments ne sont pas forcément indissociables ; la courbe traduisant parfois l’évolution de la résolution thermique en fonction de la résolution spatiale.
Ainsi, la résolution est un facteur important à prendre en compte dans le cadre du fonctionnement d’une caméra thermique. Dans certains cas, comme dans le domaine de la maintenance industrielle, une caméra thermique avec une faible précision en matière de résolution spatiale n’est pas considérée comme étant un handicap. Par contre, dans le domaine de la recherche où les détails à observer apparaissent beaucoup moins évidents, une caméra thermique disposant d’une plus grande résolution spatiale serait un atout.
Cependant, l’utilisation d’une caméra thermique dans le domaine du bâtiment doit être obligatoirement subordonnée à la sélection de plusieurs gradients thermiques : la résolution spatiale et la résolution thermique (valeur maximale estimée à 0,10 °C).
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